2. Différentes interventions existantes pour lutter contre cette carence.
La nécessité de mettre sur pied des programmes spécifiques de lutte contre les carences en micronutriments vient d’une part d’une volonté de mobiliser les ressources en faveur des objectifs des différentes conférences internationales (conférence sur les droits de l’enfant en 1990, la conférence internationale de nutrition en 1992 et le sommet mondial de l’alimentation en 1996…) et d’autre part après avoir constaté que : Les programmes de lutte contre la pauvreté ne suffisent pas à lutter contre la carence en micronutriments, les programmes agricoles améliorent peu la qualité nutritionnelle des rations alimentaires et les programmes généraux de nutrition sont peu efficaces. Les différentes interventions pour une amélioration du statut en micronutriments sont basées sur trois stratégies : l’enrichissement, la supplémentation et le changement de pratiques alimentaires dans le sens de l’amélioration. Ces trois stratégies se combinent parfaitement dans une optique d’amélioration du statut en micronutriments, la supplémentation est souvent nécessaire et efficace, mais elle n’est pas durable et doit servir de moteur aux approches alimentaires.
De nombreux programmes de supplémentation existent déjà sur le terrain et les résultats sont plus ou moins appréciables au vu du statut des personnes carencées.
La période de grossesse est l’une des périodes clés des programmes de lutte contre les carences en micronutriments de par les lourdes conséquences observées dans le déroulement de la grossesse et dans le développement future du bébé. Les effets de la déficience en micronutriments chez la femme enceinte ont été largement démontrés au fil des années. De nombreux programmes ciblant cette période existent déjà, nous pouvons citer entre autres la supplémentation en fer + folate, en iode et en zinc.
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